Film français de Jean Druon, 2005. Ce film retrace les conséquences de l'application des nouvelles technologies, comme le nucléaire, les OGM et les nanotechnologies. Bien que ces conséquences portent sur la santé, l'avenir social et les conditions de vie en général, ces techniques sont toujours mises en service sans aucun débat public. L'auteur donne la parole à des chercheurs, des juristes ou des politiques qui déplorent le peu d'informations mises à disposition du public par les "organismes de contrôle". Ces derniers, au lieu d'exercer un travail de contrôle véritable qui correspondrait à leur responsabilité, aident souvent au contraire à avaliser des décisions déjà prises par le complexe industriel qui les mandate de manière plus ou moins directe.
Apparaissent entre autres le toxicologue Arpad Pusztai, l'épouse (cardiologue de son état) de Youri Bandajevsky, professeur d'anatomo-pathologie, détenu en prison au moment de la réalisation du film, le directeur de Recherche en agronomie Jean-Pierre Berlan, placardisé à l’Institut National de Recherche Agronomique (INRA), le microbiologiste des sols Claude Bourguignon, le socio-anthropologue Frédérick Lemarchand, Gilles-Éric Séralini, directeur scientifique du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN), le cogniticien et essayiste Jean-Michel Truong, Jacques Philipponneau, auteur aux Éditions de l'Encyclopédie des Nuisances, ainsi que le groupe de citoyens grenoblois PMO (Pièces et Main d'Œuvre).
Face à celles-ci sont interviewées d'autres personnalités comme Marc Fellous à propos du maïs MON 863 (voir Autorisation des OGM dans l'Union européenne), du secrétaire perpétuel de l'Académie de Médecine ...
Le mythe de la neutralité de la science et de la technique (alliées sous le nom générique de technoscience) et celui du progrès justifie la mise en place automatique de procédé potentiellement dangereux pour l'avenir.